Les perles d'un des auteurs phares de la scène SF du monde chinois Après Membrane, roman de science-fiction puissant et poétique sur les mutations du corps et de la mémoire, L'Asiathèque publié un nouveau livre de l'écrivain taïwanais Chi Ta-wei, avec un recueil de nouvelles où l'auteur interroge les dérives de nos sociétés techniciennes et la normativité de nos identités. On y retrouve l'inspiration originale de l'auteur déjà à l'oeuvre dans le roman Membrane (toile de fond "queer", mondes parallèles, virtuosité dans l'exploitation de la science et de ses virtualités plus ou moins pernicieuses). Avec son écriture expérimentale mais toujours sensible, Chi Ta-wei invente des mondes à venir qui ressemblent étrangement au nôtre, révèle les maladies qui les rongent et s'efforce d'en trouver les antidotes. Sirènes, faunes, androïdes, mangeurs d'insectes, enquêteurs intergalactiques... Une foule d'êtres insolites rôdent dans les pages de ces six nouvelles écrites à différentes périodes, depuis les années de Chi Ta-wei à l'université dans les années 90 jusqu'à maintenant, puisque figure parmi elles le récit inédit « Perles », écrit spécialement par Chi Ta-wei pour ce recueil et qui donne son nom à l'ouvrage. Empruntant aux codes de la science-fiction, du fantastique ou encore des contes de fée, Chi Ta-wei est l'une des voix singulières de la littérature mondiale de l'imaginaire. Avec le recueil Perles, Chi Ta-wei montre encore une fois aux lecteurs francophones qu'en Asie aussi la science-fiction ne doit pas être uniquement considérée comme une littérature populaire et formatée, mais comme une littérature qui peut s'emparer de thématiques sociales.
Quand des soldats surgissent dans le bourg où vit la famille Shen pour imposer le communisme, les deux frères, Shen Erchong et Shen Erya, refusent de se mettre au service des nouveaux maîtres. Étiquetés réactionnaires et traîtres, ils sont arrêtés, emprisonnés et spoliés de leurs maigres biens. Isolés et menacés, ils n’ont plus qu’un seul choix : la soumission ou l’exil. Shen Erchong se réfugie à Taiwan, tandis que Shen Erya reste, au risque d’endurer le statut de paria et de subir le cycle sans fin des persécutions. Que va-t-il advenir de leur famille désormais brisée ? Réussiront-ils à se retrouver ?
Dans un puissant langage graphique alliant force et sobriété, le propre arrière petit-fils de Shen Erya, Fish Wu, nous raconte ici l’histoire tragique de sa famille, symbole de la faillite d’un monde face au totalitarisme chinois.
Traduit du chinois par Bertrand Speller1,370/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2402001894214
D'UN KARMA L'AUTRE 百年密意Enfant de paysans pauvres de la Chine centrale, frâichement diplômé d'une université de troisième zone, Zang DongMing se fait embaucher comme vendeur dans un magasin de porcelaine. Peu de temps après, sn patron l'entrîne dans un coup foireux qui lui fera passer cinq années en prison. Après avoir purgé sa peine, il se lance dans l'immobilier grâce à une partie de l'argent du délit que son patron a déposé sur un compte. Mais, alors qu'il est sur le point de réaliser un projet ambitieux, il tombe sur Wu YanLi qu'il avait perdue de vue depuis l'enfance. Ces retrouvailles inespérées vont ébranler ses certitudes et le replonger dans les méandres de son histoire familliale.
Ce livre est la première traduction en français d'un roman de Yang ZhiPeng. Il a été traduit du chinois par Marc Raimbourg et illustré par le peintre Zhou YuGuang.
Yqng ZhiPeng, né en 1955 dans le Shanxi, est l'auteur de plusieurs romans et reportages pour lesquels il a reçu de nombreuses récompenses en Chine.400/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2402001887399