La correspondance de Marcus Tullius Cicéron est l’une des plus abondantes que l’Antiquité nous ait léguées : près d’un millier de lettres qui représentent un formidable témoignage à la fois historique, politique, social et personnel, celui d’un citoyen qui se trouvait au cœur des intrigues au dernier siècle de la République romaine. Elles nous entraînent dans les coulisses du pouvoir.
Elles nous brossent surtout le portrait d’un homme, avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs et ses doutes, ses incertitudes et ses contradictions. Elles permettent d’humaniser une figure tutélaire qui laisse percer, au fil des pages, ses soucis d’homme, ses défauts, ses humeurs, son manque de courage, son égoïsme, ses sentiments intimes. Était-il toujours sincère ? Certes, non. Le mensonge, la duplicité, la clabauderie, le goût très romain du trait qui assassine sa cible sont partout présents… Elles révèlent encore un homme de lettres qui goûte certains plaisirs plus que de raison et plus fort que sa fortune ne le lui permet, tout cela en contradiction avec les beaux principes énoncés dans ses traités de philosophie. Qui eût imaginé Cicéron gourmand jusqu’à s’en rendre malade, ou amateur du plaisir de la conversation avec « un petit coup dans le nez », comme il l’écrit lui-même. « Que de plaisanteries qui sont mises dans la correspondance paraîtraient déplacées si on les rendait publiques », reconnaît-il dans l’une de ses missives.
La correspondance n’offre pas à lire la Vérité, mais bien plutôt la vérité d’un homme qui fut l’une des plus grandes figures de cette République agonisante et à qui nous devons les fondements d’une pensée proprement romaine ainsi que l’élaboration d’une philosophie de l’histoire qui a nourri pour des siècles notre civilisation. Cicéron fut, en son temps, le plus grand défenseur de la liberté, cette libertas au nom de laquelle il luttait contre le pouvoir du tyran, qu’il se nommât César, Pompée, Antoine ou Octave. Le cœur de son engagement.
Cette édition, qui s’appuie sur la traduction de la Collection des Universités de France, est la première à présenter l’intégrale de la correspondance de Cicéron.
SUR LE BON USAGE DES MAUVAISES SANTES - LETTRES D UN MALADEInlassable lecteur, sensible et anxieux, Marcel Proust (1871-1922) a questionné dans son oeuvre le rapport entre le temps et l'écriture, cultivant la mémoire des instants perdus. Vaste continent à explorer, la correspondance de l'écrivain est un pont vital entre sa forteresse intime et la vie extérieure. Oscillant entre conversations mondaines et introspections profondes, ses lettres montrent comment transformer la faiblesse en vocation littéraire et la maladie en ressource de génie..440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291114006
MES REVES N'APPARTIENNENT QU'A MOI - LETTRES DE LA FEMME QUIPar son intensité et les personnages inoubliables qui l'ont peuplée, la vie de Mary Shelley (1797-1851) fut un véritable roman, que l'on suit chapitre par chapitre à travers ses lettres. La créatrice de Frankenstein est saisie ici dans le tourbillon des glorieuses années du Romantisme : elle se passionne, souffre, ne cesse de revendiquer sa liberté. Shelley dépeint son formidable cénacle d'amis - parmi lesquels Lord Byron - qui jugeait la beauté du monde indissociable de ses vérités. 440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291114005
TOUT CE QUE JE VOUS DOIS - LETTRES A SES AMIESLes lettres les plus aériennes et audacieuses d'une icône de liberté et d'indépendance. Auteure incomparable, Virginia Woolf (1882-1941) se révèle aussi une amie sans égale : directe et empathique, curieuse et attentive. L'écrivaine s'ouvre ici à ses amies d'une vie, celles qui, plus que toutes autres, ont pénétré son univers secret de passions et de pensée.440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291114004