Dostoïevski, un écrivain dans son temps est un modèle de biographie littéraire. Parue initialement en cinq volumes, dans les années 1970, elle a été condensée par l’auteur en 2010, avec une préface inédite. Joseph Frank aborde la biographie du grand écrivain russe dans une ample visionenglobant littérature et temps historique : il entreprend une « reconstruction massive » de l’époque, en y insérant l’œuvre de Dostoïevski afin de mieux l’éclairer. Il s’agit plus précisément d’une expérience qui allie biographie, critique littéraire ethistoire socioculturelle, tout en se concentrant sur les idées que Fiodor Dostoïevski a défendu avec vigueur durant sa vie.
Trois qualités essentielles se dégagent de cette œuvre. La première réside dansson art de brosser des grands tableaux de la Russie de Dostoïevski et d’en dégager les idées directrices. Il y a ensuite le travail des sources : à chaque moment de la vie de l’écrivain, à chaque description, à chaque analyse de l’œuvre, Joseph Frankrefait une lecture complète des sources, si bien que sa biographie devient critique et analytique. La troisième qualité du biographe est de pénétrer la psychologie profonde, l’esprit de Dostoïevski. Chez Joseph Frank le critique littéraire et le philosophe de l’esthétique cheminent au côté de l’érudit, de l’historien et du biographe.Le travail d’analyse débouche sur des éléments originaux, jamais mis en évidence auparavant. Par exemple, l’affirmation que Dostoïevski est le seul des grandsécrivains russes de la première moitié du XIXe siècle qui ne soit pas issu de lanoblesse terrienne ; de ce fait, il a été le plus apte à percevoir le conflit entre l’ancienet le nouveau dans la société russe.
L’écriture est alerte, ferme, concise, où l’érudition n’entrave jamais la saisie profondedu mouvement de la création.
« Un accomplissement monumental. Une histoire exhaustive de l’esprit de Dostoïevski. » New York Times « Une réussite triomphale. » J. M. Coetzee « Un merveilleux portrait de l’homme derrière ses livres. » Nadine Gordimer
ESSAIS - 1981-2002Ce recueil réunit une centaine d'essais et d'articles publiés par Salman Rushdie dans la presse britannique et américaine de 1981 à 2002 : critiques littéraires, articles très personnels sur la genèse des Versets sataniques et les années noires de la fatwa, chroniques d'actualité, autant d'écrits dans lesquels les thèmes de prédilection de l'auteur - l'exil, la religion, la censure - resurgissent comme un fil rouge au gré de ses lectures, de ses découvertes et de ses rencontres. Ces textes d'une grande vivacité offrent une fascinante immersion, sur une vingtaine d'années, dans la pensée éclectique d'un écrivain aussi drôle que perspicace.790/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291170001
LA PETITE MUSIQUE DU STYLE - PROUST ET SES SOURCES LITTERAIRESL'étude des sources de Marcel Proust et de son rapport à ses lectures permet de pénétrer au coeur du processus de la création proustienne. L'analyse de la genèse de son style, envisagée comme une question de vision et non de technique, ouvre une réflexion sur la poétique d'un nouveau genre de roman.
"LA LANGUE ANGLAISE N'EXISTE PAS" - C'EST DU FRANCAIS MAL PRONONCELangue officielle et commune de l'Angleterre médiévale durant plusieurs siècles, le français a pourvu l'anglais d'un vocabulaire immense et surtout crucial. Traversant la Manche avec Guillaume le Conquérant, il lui a offert le lexique de sa modernité. C'est grâce aux mots français du commerce et du droit, de la culture et de la pensée que l'anglais, cette langue insulaire, est devenu un idiome international. Les "anglicismes" que notre langue emprunte en témoignent. De challenge à vintage, de rave à glamour, après patch, tennis ou standard, de vieux mots français, qui ont équipé l'anglais, reviennent dans un emploi nouveau ; il serait de mise de se les réapproprier, pour le moins en les prononçant à la française. Avec érudition et humour, Bernard Cerquiglini inscrit la langue anglaise au patrimoine universel de la francophonie.430/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001905664
HITCHCOCK S'EST TROMPEIl est impossible de croire sérieusement, comme les deux héros du célèbre film d'Hitchcock Fenêtre sur cour, que leur voisin aurait tué sa femme, puis l'aurait découpée en morceaux devant les fenêtres ouvertes d'une trentaine d'appartements. Mais leur délire d'interprétation n'a pas pour seule conséquence de conduire à accuser un innocent. Il détourne l'attention d'un autre meurtre - bien réel celui-là - qui est commis devant les spectateurs à leur insu et mérite l'ouverture d'une enquête.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001904292