Voici une collection de contes du Japon, du Vietnam, de Corée, d’Inde, des Philippines, de Birmanie, de Thaïlande et de Chine qui ne racontent que des histoires de chats. Des histoires de chats très sages qui soupent tous les soirs juchés sur l’épaule d’un monarque, des chats porte-bonheur qui prédisent la foudre et le temps dans leurs yeux d’or et des chats démoniaques au pelage rouge comme une flamme dansante, des chats pleins d’astuce qui ridiculisent le tigre, trompent le vautour et inventent mille et une ruses pour dévorer les souris et se moquer de leurs ennemis favoris, les chiens. Chats sacrés ou diaboliques, matous indolents ou orgueilleux ou bien encore sages chats, on leur attribue les pouvoirs les plus fous qui nous font défaut et les dons les plus extravagants comme celui de pouvoir se métamorphoser et d’être notre lien entre le monde visible et invisible. Ceux qui aiment les chats et savent écouter les histoires prêteront l’oreille à la voix d’une conteuse qui a rassemblé pour nous ces histoires chatoyantes qui ont traversé d’autres époques et d’autres civilisations pour venir à notre rencontre.
Au retour de son premier « terrain » en Malaisie, Jeanne Cuisinier, l’une des pionnières de l’ethnologie professionnelle en France, partage ses connaissances dans une série de conférences radiophoniques destinées au grand public. Pédagogue, très bonne narratrice, l’ethnologue offre aux auditeurs une occasion de découvrir son métier, d’approcher la diversité des peuples de la péninsule malaise, mais aussi de questionner les préjugés raciaux et coloniaux de l’époque. Derrière l’apparente légèreté de son propos, elle nous lègue une vision unique de la Malaisie des années 1930, de vraies leçons d’ethnographie et le plaisir de la joyeuse empathie qu’elle pratiquait face à l’altérité culturelle. Ces textes paraissent pour la première fois en français. Ils viennent d’être publiés à Kuala Lumpur en anglais, malais et chinois.880/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312273030001
LES MIGRATIONS IMPERIALES AU VIETNAM - TRAVAIL ET COLONISATIONS DANS L'ASIE-PACIFIQUE FRANCAIS, XIXEL'image d'une population vietnamienne rurale sédentaire a longtemps prévalu. Pourtant, des migrants vietnamiens se sont déplacés en grand nombre, spontanément, ou «Â organisés » par l'administration française et par la bureaucratie mandarinale, principalement du Nord vers le Sud, mais aussi vers d'autres territoires de l'empire colonial et vers la métropole. Des immigrés ont aussi été recrutés en Chine, à Java, au Japon pour aller travailler en Indochine. Ces migrations offrent un aperçu économique, social et politique des empires français, vietnamien, chinois dont le Vietnam était une composante particulière. Qu'apprend-on, à partir des migrations qu'ils ont organisées, sur la manière dont ces empires se sont construits, se sont gouvernés, ont interagi ? Quel éclairage nouveau l'étude des travailleurs vietnamiens employés en Nouvelle-Calédonie projette-t-il sur la construction d'un espace impérial français dans l'Asie-Pacifique ?1,430/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2202001574445
CHAMPA: TERRITORIES AND NETWORKS OF A SOUTHEAST ASIAN KINGDOMIn the past quarter century, Champa scholarship has been seeking ways out of the interpretative framework inherited from Georges Maspero’s Le royaume de Champa, which portrayed Champa as a unitary king-dom of provinces ruled by “absolute” kings. Scholars have since been working to revise this portrait, to de-velop new thinking about the way the kingdom and its territories were structured, and also to critique Mas-pero’s decision to end his history of Champa with the 1471 capture of the Chà Bàn citadel and fall of Vijaya. Much new data has been produced in recent decades, thanks especially to the access to Champa field sites enjoyed since the 1990s by international scholars under Vietnam’s open door policy, and to the resources for research and discussion now available to Vietnamese scholars. Several long-term joint projects have, more-over, brought Vietnamese and overseas expertise to bear on archaeological sites or collections of docu-ments related to Champa.
The production of knowledge about Champa is thus thriving. The result is an incremental, multi-disciplinary mosaic of information on Champa’s past. Some of this scholarship was published in two recent volumes: Champa and the Archaeology of My Son (Hardy et al. 2009) and The Cham of Vietnam (Tran Ky Phuong & Lockhart 2011). The present volume stands in the same tradition, as a book of ground-breaking data that contributes to the renewal of Cham-pa studies.
As these data are gradually sorted, new patterns that transform our understanding of Champa are be-coming discernible. One of the most striking pertains to maps. This book offers a new framework for gen-eral discussion of Champa’s space, and several new maps that amount to a template for cartographical rep-resentations of the kingdom and its territories at spe-cific historical moments. Another contribution of this volume is the publication of new data that yield ground-breaking insights into the nature of Champa’s presence in the highlands.
Part I of the book focuses on the territories that constituted Champa, making use of data from recent excavations, archaeological and ethnographic surveys, inscriptions, and Cham-language manuscripts from the post-1471 period.
In Part II, we turn to Champa as a kingdom, using data from epigraphy and Vietnamese chronicles, but also from architectural-archaeological study of a royal temple foundation at My Son. Three authors present new data and analysis of the Champa kingdom in the 15th century, grappling with the issue of the king-dom’s tendency toward fragmentation and eventual decline.
Part III focusses on the regional connectedness of Champa. These include diplomatic and cultural ex-changes with China and India, artistic and trading rela-tions with mainland Southeast Asian countries, and language links with the Malay World.2,200/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2202001574437