Cet essai entend replacer la lecture dans la vie ; pas forcément en son centre (ça se saurait), mais dans son cours. Observer tout ce que l'on demande aux livres, comment on les mêle à l'existence, à quels moments on les lâche. Affirmer que l'on ne quitte pas sa vie en lisant, mais que ce qui se passe dans la lecture a un avenir sur cette vie : on y essaie des pensées, des façons de dire et de se rapporter aux autres, des manières de percevoir, on module son propre accès au monde, on tente d'autres liens, d'autres gestes, d'autres rythmes, d'autres communautés...C'est aussi, plus secrètement, un témoignage sur les bonheurs potentiels d'une vie menée avec et parmi les livres : le témoignage de quelqu'un (quelqu'une !) qui passe sa vie avec des livres plein les mains et plein la tête et ne croit pas du tout, dans ces compagnonnages, tourner le dos au monde tel qu'il est, se priver du dehors ou s'éloigner des autres, bien au contraire.
LES SENS CACHES DE LA RECHERCHE (POCHE)Au-dessous du texte visible, Marcel Proust nous fait entrevoir un texte souterrain, plus savoureux, dévoilé grâce aux explications de références à des personnages réels ou à des oeuvres littéraires. Ce volume explore aussi les amitiés de l'écrivain, les antinomies de sa pensée, sa vision de la société et des arts.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044305
LES SENS CACHES DE LA RECHERCHEAu-dessous du texte visible, Proust nous fait entrevoir un texte souterrain, plus savoureux, qu'on atteint en expliquant les références aux personnages réels, aux oeuvres littéraires, etc. Ici on explore aussi les amitiés de l'écrivain, les antinomies de sa pensée, sa vision de la société et des arts.2,150/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044297
ECRITS SUR PROUSTBernard de Fallois, par ses découvertes puis son travail de diffusion, réorienta définitivement au XXe siècle notre compréhension de l'oeuvre de Proust. L'ensemble de ses préfaces et conférences, resituées et annotées, offre une lumineuse synthèse sur À la recherche du temps perdu.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044256
A L'OMBRE DE MAURICE BARRESLe centenaire de la mort de Marcel Proust - "notre jeune homme", disait Maurice Barrès - a été célébré avec majesté en 2022. Et celui de Barrès, disparu en décembre 1923 ? Le "prince de la jeunesse" à la fin des années 1880, devenu durant la Grande Guerre le "rossignol du carnage", comme l'appelait Romain Rolland, ne s'est pas remis de son engagement antidreyfusard et nationaliste, de son appartenance à la Ligue de la patrie française en 1899 et de sa présidence de la Ligue des patriotes en 1914. Comment le jeune individualiste insolent et vaguement anarchiste, zélateur du Culte du Moi, est-il devenu le chantre de "La Terre et les Morts" et le propagandiste de la tradition française ? "Barrès s'éloigne", observait Montherlant dès 1925. Plus tard, Zeev Sternhell le rendra responsable de l'invention du fascisme, sentence excessive mais raison suffisante de ne pas l'oublier. Et le styliste n'aura cessé d'exercer une influence certaine sur les écrivains de l'entre-deux-guerres, Malraux, Drieu la Rochelle, Mauriac, Montherlant, et surtout Aragon, qui n'a jamais renié sa dette. L'Ennemi des lois, Les Déracinés, La Colline inspirée, avec lesquels grandirent plusieurs générations d'adolescents, sont peu disponibles en librairie aujourd'hui. Mais les historiens de l'art n'ignorent pas cet homme de lettres exceptionnel qui a tant parcouru l'Italie et l'Espagne et fait connaître leurs trésors. Un siècle après sa mort, la place de Barrès dans la littérature française ne peut pas être ignorée. Les auteurs : Antoine Compagnon, Jessica Desclaux, Grégoire Kauffmann, Alexandre de Vitry, Michel Winock, ainsi qu'Albert Thibaudet.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002041219