Un livre au format pratique et élégant rassemblant certains des plus célèbres haïku (俳句), une ancienne forme poétique de la littérature japonaise : probablement la composition poétique la plus courte au monde, le haïku se compose de 17 syllabes réparties en trois vers : 5 - 7 - 5. Certaines compositions peuvent être suggestives et faciles à comprendre pour un Japonais, mais pas très immédiats pour un lecteur étranger, parce qu'ils présupposent des connaissances qui nécessiteraient de longues explications. Nous avons donc inséré ici et là, si nécessaire, des informations complémentaires, des brèves explications sur des sujets peu clairs et des précisions éparses (placés près des haïku qui le nécessitent), pour illustrer quelques aspects spécifiques du haïku ou du kigo. On a même envisagé de mettre à la fin du livre une section avec du papier autocollant dans lequel ils sont répétés plus brièvement tous les haïku du livre, afin que le lecteur puisse décoller les autocollants et les utiliser pour décorer n'importe quoi et emporter ses haïku préférés avec lui.
12 ou plus haïku par saison : ce type de répartition saisonnière est très " japonaise ". Pour chaque saison, les haïku sont ensuite regroupés en fonction de leur kigo. Traditionnellement, en fait, presque tous les haïku contiennent au moins un kigo (季語), c'est-à-dire un " mot de saison " (il peut s'agir d'un animal, d'une plante, d'une fête, d'un phénomène météorologique, etc.) qui indique la saison spécifique où se situe le poème ou à laquelle a été écrit. Certaines pages seront donc consacrées à des haïku caractérisés par le même kigo, comme les cerisiers en fleurs (printemps), la lune (automne), la cigale (été), et ainsi de suite.
QUATRE SOEURSDans une vieille famille de commerçants aisés dont tout le monde connaît le nom à Osaka, quatre filles ont mené une vie luxueuse jusqu'à la mort de leur père. Sa disparition et les changements de vie dans le Japon de l'entre-deux-guerres les ont laissées dans une situation financière précaire. Les deux aînées sont mariées. Leur destin est tout tracé, mais celui des cadettes ? Youki ko, timide, fidèle aux coutumes anciennes, refuse les uns après les autres des prétendants qu'elle juge indignes d'une alliance avec sa famille. Elle épouse le fils d'un vieux noble de la cour. Tae ko, la plus jeune, est moins conformiste : elle travaille pour gagner sa vie, part vivre avec le fils d'un joaillier, le quitte pour un photographe, et finit par épouser un barman, après la naissance de leur enfant.770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057675
LA LIBRAIRIE MORISAKI500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503083020001
HISTOIRE DES NINJAS - HOMMES DE MAIN ET ESPIONS DANS LE JAPON DES SAMOURAISLes ninjas – ou shinobi – étaient des hommes de l’ombre. Avant d’envahir notre imaginaire littéraire ou cinématographique, ils vivaient à l’époque des seigneurs de la guerre, dans le Japon féodal du XVIe siècle. Il ne faut pas les imaginer tout vêtus de noir, masqués et perchés sur un toit, mais bien plutôt habillés comme les gens du terroir, se fondant dans la foule, non repérables. Leur discrétion va presque jusqu’à les faire disparaître des sources, qui parlent d’eux avant tout comme des vauriens, des voleurs, des hommes de main, des tueurs, des incendiaires… Qui étaient-ils véritablement ?
Pierre-François Souyri, historien du Japon médiéval, nous propose de suivre son enquête sur les plus infimes traces laissées par ces combattants, auxquels on a prêté des pouvoirs presque surnaturels. Au-delà des légendes, apparues le plus souvent aux XIXe et XXe siècles, l’auteur retrace, à partir de sources inexploitées, la réalité de ces hommes dénigrés, contraints à la guérilla dans les montagnes autour de Kyôto, développant des techniques de combat originales, qui devinrent les espions et mercenaires des shoguns de la dynastie des Tokugawa.1,150/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002033219