L'HOMME, UNE ESPECE DEBOUSSOLEE. ANTHROPOLOGIE GENERALE A L'AGE DE L'ECOLOGIE
L'HOMME, UNE ESPECE DEBOUSSOLEE. ANTHROPOLOGIE GENERALE A L'AGE DE L'ECOLOGIE
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9782213681535
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Qu’est-ce que l’homme ? Bien des idées préconçues, souvent anciennes, ont détourné du questionnement ou oblitéré des éléments de réponse, et les avancées actuelles des neurosciences cognitives ne remédieront pas seules à ce déficit de connaissance. François Flahault trace une voie nouvelle : l’écologie scientifique, qui étudie le vivant en relation avec ce qui le fait vivre, qui pense ensemble l’organisme et son milieu, ouvre à l’anthropologie générale un nouveau champ d’exploration. Nous commençons à savoir aujourd’hui ce que ce paradigme scientifique implique pour notre vie physiologique (l’air que nous respirons, ce que nous mangeons, etc.). Il reste à comprendre ce qu’il implique quant à notre existence psychique. L’homme, en son activité psychique, est lui aussi soumis à la propension à vivre qui anime tous les vivants et aux contraintes de son environnement : notre je est le fruit d’une symbiose complexe entre biologie, société et culture… Cet ouvrage, mené sous la forme d’une enquête, met en œuvre une démarche inédite, qui articule sciences humaines et biologie et vise à appréhender ensemble le physiologique et le psychique. Il nous apprend comment nos manières d’être se forgent en amont de nos réflexions conscientes, le versant informationnel et cognitif de nos activités étant inévitablement sous-tendu par l’enjeu vital de nourrir le sentiment d’exister, avec les autres ou contre eux. Il montre enfin comment ce qui rend l’espèce humaine remarquablement adaptable et perfectible l’expose à des dérives et à un déboussolement.
LE VAUDOU HAITIEN"Le vaudou appartient à notre monde moderne, sa langue rituelle dérive du français et ses divinités se meurent dans un temps industrialisé qui est le nôtre ; ne serait-ce qu'à ce titre, il relève de notre civilisation".750/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401301960001
AU COMMENCEMENT ETAIT... - UNE NOUVELLE HISTOIRE DE L'HUMANITEVoici l'édition Poche collector du grand livre de davdi Graeber et David Wengrow. Depuis des siècles, nous nous racontons sur les origines des sociétés humaines et des inégalités sociales une histoire très simple. Pendant l’essentiel de leur existence sur terre, les êtres humains auraient vécu au sein de petits clans de chasseurs-cueilleurs. Puis l’agriculture aurait fait son entrée, et avec elle la propriété privée. Enfin seraient nées les villes, marquant l’apparition non seulement de la civilisation, mais aussi des guerres, de la bureaucratie, du patriarcat et de l’esclavage. Ce récit pose un gros problème : il est faux.710/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401081960001
LA MORT A L'OEIL NULa douleur du deuil et notre impuissance devant la mort sont inscrits au plus profond de notre histoire et s'expriment avec force dès les premiers écrits de l'humanité... La douleur du deuil et notre impuissance devant la mort sont inscrits au plus profond de notre histoire et s'expriment avec force dès les premiers écrits de l'humanité. Les sociétés humaines ont ainsi déployé bien des efforts depuis la préhistoire pour apprivoiser la mort. À travers le fil conducteur des rites funéraires, leur temporalité et leur matérialité, le lecteur est convié à découvrir des pratiques anciennes, des croyances d'ailleurs ou des invariants universels qui invitent à repenser la mort et notre relation aux absents. Des premières sépultures datées de plus de 100 000 ans aux " funérailles bio " du XXIe siècle, en passant par la célébration de la " fête des morts ", la communication avec les défunts ou le devenir des ossuaires, cet ouvrage explore la diversité et la richesse du rapport à la mort, et souligne ainsi notre capacité à nous accommoder de notre funeste destin.
La figuration n’est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine, et l’on n’imagine et ne perçoit que ce que l’habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l’une des quatre régions de l’archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune correspond à une manière de concevoir l’ossature du monde, d’en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains.
Masque yup’ik d’Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d’intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu’elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d’agir. En comparant avec rigueur des images d’une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d’une anthropologie de la figuration.
Philippe Descola
Médaille d’or du CNRS, Professeur émérite au Collège de France, il développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps.1,040/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2309191960001