Dans une traduction extrêmement élégante d'André Beaujard, nous présentons au lecteur français un des plus beaux livres de la littérature japonaise, les Notes de chevet de Sei Shônagon. Composées dans les premières années du XIe siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, au moment où Kyôto s'appelait Heiankyô, c'est-à-dire " Capitale de la Paix ", par une dame d'honneur, Sei Shônagon, attachée à la princesse Sadako, laquelle, mourut en l'an 1000, les Notes de chevet appartiennent au genre sôshi, c'est-à-dire " écrits intimes ". Avec Les heures oisives de Urabe Kenkô et les Notes de ma cabane de moine de Kamo no Chômei, les Notes de chevet de Sei Shônagon proposent, sous forme de tableaux, de portraits, d'historiettes, de récits, une illustration du Japon sous les Fujiwara. Avec l'auteur du Roman de Genji, Noble Dame Murasaki, Sei Shônagon est une des plus illustres parmi les grands écrivains féminins du Japon. Si l'auteur du Roman de Genji est constamment comparé, dans son pays, à la fleur du prunier, immaculée, blanche, un peu froide, Sei Shônagon est égalée à la fleur rose, plus émouvante, du cerisier. Ceux qui liront, nombreux nous l'espérons pour eux, les Notes de chevet sont assurés de découvrir un des plus beaux livres jamais écrits en langue japonaise, et qu'une introduction et des notes leur permettront de goûter dans le plus intime détail, y compris tous les jeux subtils sur les mots.
QUATRE SOEURSDans une vieille famille de commerçants aisés dont tout le monde connaît le nom à Osaka, quatre filles ont mené une vie luxueuse jusqu'à la mort de leur père. Sa disparition et les changements de vie dans le Japon de l'entre-deux-guerres les ont laissées dans une situation financière précaire. Les deux aînées sont mariées. Leur destin est tout tracé, mais celui des cadettes ? Youki ko, timide, fidèle aux coutumes anciennes, refuse les uns après les autres des prétendants qu'elle juge indignes d'une alliance avec sa famille. Elle épouse le fils d'un vieux noble de la cour. Tae ko, la plus jeune, est moins conformiste : elle travaille pour gagner sa vie, part vivre avec le fils d'un joaillier, le quitte pour un photographe, et finit par épouser un barman, après la naissance de leur enfant.770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057675
LA LIBRAIRIE MORISAKI500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503083020001
HISTOIRE DES NINJAS - HOMMES DE MAIN ET ESPIONS DANS LE JAPON DES SAMOURAISLes ninjas – ou shinobi – étaient des hommes de l’ombre. Avant d’envahir notre imaginaire littéraire ou cinématographique, ils vivaient à l’époque des seigneurs de la guerre, dans le Japon féodal du XVIe siècle. Il ne faut pas les imaginer tout vêtus de noir, masqués et perchés sur un toit, mais bien plutôt habillés comme les gens du terroir, se fondant dans la foule, non repérables. Leur discrétion va presque jusqu’à les faire disparaître des sources, qui parlent d’eux avant tout comme des vauriens, des voleurs, des hommes de main, des tueurs, des incendiaires… Qui étaient-ils véritablement ?
Pierre-François Souyri, historien du Japon médiéval, nous propose de suivre son enquête sur les plus infimes traces laissées par ces combattants, auxquels on a prêté des pouvoirs presque surnaturels. Au-delà des légendes, apparues le plus souvent aux XIXe et XXe siècles, l’auteur retrace, à partir de sources inexploitées, la réalité de ces hommes dénigrés, contraints à la guérilla dans les montagnes autour de Kyôto, développant des techniques de combat originales, qui devinrent les espions et mercenaires des shoguns de la dynastie des Tokugawa.1,150/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002033219