LES LIAISONS GENEREUSES. L'APPORT DU FRANCAIS A LA LANGUE ANGLAISE
LES LIAISONS GENEREUSES. L'APPORT DU FRANCAIS A LA LANGUE ANGLAISE
A l’heure où, en France, on entend vociférer contre l’envahissement de la langue anglaise, Thora van Male prend résolument le contre-pied de ces lamentos. Elle étudie avec une véritable érudition (qui n’oublie pas de rester ludique) ce qui manquerait à l’anglais si, le 14 octobre 1066, à la bataille de Hastings, Harold Godwinson, dernier roi anglo-saxon d’Angleterre, n’avait reçu dans l’oeil une flèche décochée par un des soldats de Guillaume le Conquérant. Près de mille ans après, l’envahisseur français est encore archi-présent dans la langue anglaise, et Thora van Male passe en revue le lexique de nos voisins, classant en deux grands apports le vocabulaire venu du français : les milliers de mots offerts par le français à l’anglais depuis 1066, et dont l’origine française est peu ou n’est pas ressentie par les Anglais ; le vocabulaire d’emprunt récent (c’est-à-dire ayant traversé la Manche au cours des trois derniers siècles). La démonstration, preuves à l’appui, est stupéfiante, et l’on n’est pas loin de conclure que, sans la langue française, l’anglais, tout simplement, n’existerait pas ! En effet, il y a aujourd’hui dans cette langue plus de mots empruntés que de mots anglo-saxons proprement dits. A l’aide de tableaux, d’exemples convaincants et d’illustrations parlantes, la démonstration de Thora van Male a de quoi consoler ceux qui se lamentent contre l’intrusion de l’anglais dans notre langue.
LE PARLER QUEBECOIS - GUIDE DE CONVERSATION POUR LES NULSVocabulaire, grammaire, conjugaison : maîtrisez le parler québécois et vous serez accueilli avec le sourire au Québec ! Ce petit guide du parler québécois ravira les amoureux de la langue française qui veulent connaître la signification et l'origine de tout le vocabulaire du Québec au-delà des expressions les plus célèbres. Il comblera également tous ceux qui prévoient de partir dans la belle province, actifs ou étudiants qui apprendront à maîtriser les formules et la syntaxe québécoise afin de s'intégrer plus rapidement sur place. Enfin, les touristes de retour d'un voyage au Québec, séduits et nostalgiques de l'accent et des expressions locales, pourront rapporter un souvenir de ce qu'ils ont entendu pendant leur séjour.440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002046508
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA TRADUCTIOND'une entrée à l'autre de ce Dictionnaire amoureux, Josée Kamoun nous fait rêver, rire, et réfléchir au fil de ce que nous dit la traduction sur l'inépuisable, l'ensorcelante ambiguïté du monde. Passeurs de frontières, questionneurs permanents du langage et de la langue, les traducteurs sont à fois les instruments et les agents du devenir. " Un Dictionnaire amoureux, c'est le contraire d'un dictionnaire : son A à Z n'épuise pas le sujet, et il annonce d'emblée la couleur de sa subjectivité. Il s'agit d'entraîner les lecteurs dans des traboules dont les débouchés peuvent surprendre, de les entraîner parfois aux confins du traduire chez ceux pour qui le mot est geste ou chez ceux dont la langue se délie pour moduler celle des oiseaux. Introduits dans le voyage des œuvres par la belle Schéhérazade, on y croisera des émojistes enlumineurs postmodernes, des harponneurs de baleine blanche, une adolescente anglophone à Vérone, des bilingues et diglosses à leur corps défendu, des irréductibles de Babel et des Fédérés de la Pentecôte. Mon dictionnaire est une histoire d'amour avec toutes les langues et littératures que la traduction m'a offertes, la langue et la littérature anglaises en particulier, mais aussi avec les paysages et les accents américains ; avec la langue et la littérature françaises, avec les vieux vieux textes hébergeant des mots disparus comme avec le parler tout neuf qui court la rue, date de péremption inconnue. Une galerie d'étonnements et d'admirations devant l'inépuisable, l'ensorcelante ambiguïté du réel. "1,600/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291940001
POLITIQUE DES TRADUCTIONSComment mesurer les enjeux politiques de la traduction dans un monde fracturé, du point de vue de sa pratique comme des réflexions théoriques qu’elle appelle ? C’est le défi relevé par ce livre. Revenant sur « la tâche du traducteur » (W. Benjamin), il articule deux ordres de problème : le premier concerne l’inscription des traductions dans l’histoire et la prise en considération d’un double contexte – celui du texte original dans son moment propre et celui de leur écriture dans une autre aire culturelle et un temps différé, avec des risques toujours possibles de décontextualisation. Le second a trait à un « humanisme de la traduction » (B. S. Diagne) dans un monde d’échanges inégal. Les traductions sont le vecteur privilégié d’un autre accès au monde : mais comment en corrigent-elles l’injustice ?1,160/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2403001908974