LE PAUVRE COEUR DES HOMMES 心 (Littérature japonaise)
LE PAUVRE COEUR DES HOMMES 心 (Littérature japonaise)
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Quelle vie plus calme en apparence, plus unie, plus heureuse que celle de Natsume Sôseki ? Il naît en 1867 à Edo, l'ancienne Tokyo, étudie l'anglais, enseigne dans les écoles secondaires de 1893 à 1900 et passe en Angleterre trois années à l'issue desquelles on le nomme chargé de cours à l'Université impériale de Tokyo. Son premier roman, Je suis un chat, d'emblée le rend célèbre et lui permet d'entrer au grand quotidien Asahi. Après une existence discrète et retirée, il meurt en 1916.De tous les écrivains qu'a produits l'ère du Meiji, nul n'excerça une influence aussi prestigieuse. C'est que cet ami de l'Occident ne s'était pas coupé de sa propre culture : il s'était nourri des lettres chinoises et formé à la méditation qu'enseigne le bouddhisme zen. Sa vie tout unie cachait une âme douloureuse : obsédé par l'inéluctable "péché qui est sur l'homme", ce solitaire analyse et absout le coeur humain, mais non sans avoir pris sur soi, comme pour l'expier, ce qu'il tient pour l'irrémédiable misère de la condition humaine.Kokoro ou Le pauvre coeur des hommes est le plus représentatif sans doute des romans du Meiji. Du moins fut-il désigné comme tel par le Pen Club japonais. Horiguchi Daigaku et Georges Bonneau l'ont traduit en français. Horiguchi Daigaku, l'un des maîtres du lyrisme japonais, est le traducteur en sa langue d'une centaine d'oeuvres françaises ; Georges Bonneau est l'un de nos plus savants japonisants, celui qui, dans la collection Yoshino, nous révéla tant de poètes japonais.
BALDUS. TOME I, LIVRES I-V - EDITION BILINGUE« Une fantaisie plus-que-fantasque m'est venue de chanter avec mes grasses Camènes l'histoire de Balde, dont la retentissante renommée et le gaillard renom font la terre trembler et l’abîme de crainte se conchier. Mais auparavant il me faut invoquer votre assistance, ô Muses qui répandez notre art macaronique. Comment ma gondole pourrait-elle passer les écueils marins, si à votre aide elle ne se recommande ? Que ni Melpomène, ni Thalie la niguedouille, ni Phébus raclant sa guitare ne dictent mes chants ; en effet, à peser la tripaille de ma panse, le caquet du Parnasse ne sied à notre musette. Que donc les pansifiques Muses, les doctes sœurs, Goise, Jaquette, Stryx, Maphélie, Togne et Pédralle, viennent abecquer leur poète de macaronis et lui servent cinq à huit poêlons de polente. » (Baldus I, 1-16.)
Mario Chiesa est professeur de littérature italienne à la faculté de langues et littératures étrangères de l’Université de Turin.
Ugo Enrico Paoli (1884-1963), professeur à l’Université de Florence, était, de son vivant, l’un des plus grands spécialistes du latin macaronique.
Gérard Genot et Paul Larivaille sont professeurs émérites à l’Université de Paris X – Nanterre.2,480/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001962281
L'INNOCENCE DU PERE BROWNDécouvrez en version bilingue anglais-français trois enquêtes extraites du recueil "L'Innocence du Père Brown", de Gilbert Keith Chesterton, l'un des plus grands écrivains anglais du début du vingtième siècle. Contemporain de Sherlock Holmes, le Père Brown allie de manière assez improbable les fonctions de piètre et de détective, et sa sagacité n'a rien à envier à celle du héros d'Arthur Conan Doyle ! Ces trois enquêtes sont les trois premières d'une série de cinquante et une que Chesterton a consacrée au Père Brown. Pour faciliter la lecture comparative des textes dans chacune des deux langues, les textes anglais et français figurent de manière juxtalinéaire sur une seule et même page. L'enregistrement sonore intégral des textes anglais est disponible gratuitement sur notre site Internet. Un bon moyen d'améliorer sa prononciation en même temps que ses connaissances en langue anglaise.680/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001962119
ETAT DES LIEUXNous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent. Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété.
Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme.
Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi. Avec État des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger en 2020, Deborah Levy clôt son projet d'"autobiographie en mouvement', ou comment écrire une vie sans mode d'emploi.530/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408061120003
LE COUT DE LA VIEUn divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. Cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi.
Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. Le livre phénomène partagé comme un trésor par ses lecteurs, et salué par le prix Femina étranger.480/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408061120002