C'est moi qui remplace la peste", s'écriait Caligula, l'empereur dément. Bientôt, la "peste brune" déferlait sur l'Europe dans un grand bruit de bottes. France déchirée aux coutures de Somme et de Loire, troupeaux de prisonniers, esclaves voués par millions aux barbelés et aux crématoires, La Peste éternise ces jours de ténèbres, cette "passion collective" d'une Europe en folie, détournée comme Oran de la mer et de sa mesure.Sans doute la guerre accentue-t-elle la séparation, la maladie, l'insécurité. Mais ne sommes-nous pas toujours plus ou moins séparés, menacés, exilés, rongés comme le fruit par le ver ? Face aux souffrances comme à la mort, à l'ennui des recommencenments, La Peste recense les conduites ; elle nous impose la vision d'un univers sans avenir ni finalité, un monde de la répétition et de l'étouffante monotonie, où le drame même cesse de paraître dramatique et s'imprègne d'humour macabre, où les hommes se définissent moins par leur démarche, leur langage et leur poids de chair que par leurs silences, leurs secrètes blessures, leurs ombres portées et leurs réactions aux défis de l'existence.La Peste sera donc, au gré des interprétations, la "chronique de la résistance" ou un roman de la permanence, le prolongement de L'Étranger ou "un progrès" sur L'Étranger, le livre des "damnés" et des solitaires ou le manuel du relatif et de la solidarité - en tout cas, une oeuvre pudique et calculée qu'Albert Camus douta parfois de mener à bien, au cours de sept années de gestation, de maturation et de rédaction difficiles, entrecoupées des combats du résistant et du journaliste.
LE BASTION DES LARMES1,160/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001965327
EN L'ABSENCE DES HOMMESÉté 1916. Vincent fait la connaissance d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées. Dans le même temps, il attire l'attention de l'écrivain mondain et renommé Marcel Proust. Le temps de ce bel été, l'un va devenir l'amant, l'autre l'ami. Comme deux fragiles éclats de bonheur au milieu de la tragédie.
" Étonnant, envoûtant premier roman que celui de Philippe Besson ! " Michèle Gazier – Télérama
Cet ouvrage a reçu le Prix Emmanuel-Roblès
Prix Emmanuel-Roblès - 2001 ; Prix premier roman de Culture et Bibliothèques pour Tous de la Sarthe - 2001440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001963193
J'AIME« Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. Dont moi. Je connaissais Lou par coeur - et pourtant je ne l'avais jamais rencontrée. »
Sur les réseaux sociaux, Lou est la reine de son univers. Suivie et adulée, tout lui réussit.
Diane l'observe à distance, comme les autres, peut-être davantage. Jusqu'à ce qu'une relation complexe se noue entre les deux jeunes femmes, dans l'inconscience du drame qui se prépare.
Avec ce premier roman, Camille Yolaine livre un conte cruel sur les jeux d'influence en amitié et sur les réseaux sociaux, où l'admiration n'est que la face cachée de la jalousie. Elle est elle-même suivie par plus de 500 000 abonnés sur Instagram.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001961645
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.1,900/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001961631