VOYAGEUSES DANS L'EUROPE DES CONFINS (XVIIIE-XXE SIECLES)
VOYAGEUSES DANS L'EUROPE DES CONFINS (XVIIIE-XXE SIECLES)
Les travaux sur les approches féminines de l'altérité ont largement privilégié, jusqu'à présent, l'Orient musulman et le monde colonial. Ce livre, faisant suite au recueil Le Voyage au féminin paru en 2008, a choisi de se centrer sur le regard porté par les femmes voyageuses sur l'Europe dite ""périphérique"", et à réfléchir sur le rôle qu'elles ont tenu dans l'identification progressive de ces territoires comme des régions marginales. _x000d_
Comment les femmes ont-elles pris part, au fil des deux derniers siècles, à la formation de cette étrange alliance de proximité et d'étrangeté qui unit les grands foyers de civilisation européens avec les confins du continent, c'est-à-dire ici l'aire scandinave, l'Ecosse, le monde slave, les îles méditerranéennes comme les Baléares ou la Sicile. En quoi les voyageuses ont-elles entretenu un regard condescendant ou conformiste ou bien, au contraire, en quoi ont-elles travaillé à en faire bouger les lignes et à le subvertir ? A travers un parcours entre des figures célèbres d'écrivaines voyageuses comme Mary Wollstonecraft ou Louise Weiss et d'autres personnalités moins connues comme l'Anglaise Emily Lowe ou la Française Henriette Renan, cet ouvrage invite à mieux comprendre l'originalité des mobilités féminines de l'époque contemporaine, entre dilettantisme et professionnalisation, entre errance et ancrage, bien au-delà des pratiques propres au traditionnel voyage d'éducation et de culture._x000d_
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FEVRIER 33Le 30 janvier 1933, Hitler accède à la Chancellerie. Journalistes, écrivains et intellectuels se demandent s'ils sont sur une liste en tant que juif, communiste, homosexuel ou intellectuel engagé. Ils s'appellent Thomas, Heinrich, Klaus et Erika Mann, Bertolt Brecht, Erich Maria Remarque... Certains se précipitent dans le premier train pour Paris ou Prague, d'autres choisissent la lutte politique, croient aux élections libres. D'autres encore pensent que tout cela ne durera pas et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Tous sont pris dans leurs contraintes quotidiennes, des projets de mise en scène ou de publication, des ambitions, des histoires d'amour et des obligations familiales... sans oublier une épidémie de grippe sévère. Uwe Wittstock dépeint février 1933 comme une pièce tragique. Jour après jour, il raconte comment la République de Weimar a basculé dans le IIIe Reich, et nous rappelle la fragilité de nos démocraties. Une plume aussi alerte qu'acide, qui s'appuie sur une enquête et des archives saisissantes. Martine Gozlan, Marianne. Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni.520/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002049983
LE MONDE NAZI - 1919-1945Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich. Les nazis avaient développé, depuis 1919 et le traumatisme de la Grande Guerre, une vision du monde qui n’avait d’original que sa cohérence raciste et son élan utopique. Ils surent exploiter le contexte d’une crise majeure, celle de 1929, pour subjuguer les consciences et accéder au pouvoir.
Le pouvoir leur fut donné, avec une inconséquence sidérante, par les élites en place qui pensaient que Hitler ne tiendrait que quelques semaines et que ses partisans seraient « domestiqués ». Or les nazis prirent immédiatement le contrôle du pays avant de le conduire à la destruction, réduisant finalement le continent tout entier à un immense charnier. Le monde intérieur nazi, cet imaginaire politique pétri de haine, d’angoisse et d’utopie, avait donné naissance en l’espace de douze années à un monde infernal ; un monde qui impliquait la mort de dizaines de millions de personnes, dont la majorité des Juifs du continent.
Dans cet ouvrage, trois historiens du nazisme proposent un récit inédit, une histoire totale du national-socialisme, de sa naissance en 1919 à son effondrement en 1945. En se fondant sur les renouvellements de l’historiographie internationale de ces trente dernières années ainsi que sur une pratique constante des sources, Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin analysent le nazisme de l’intérieur : le système de croyances, les émotions fanatiques et la culture militante des années 1920 ; la nature du « Troisième Reich » comme « dictature de la participation » fondée sur un consentement massif de la population ; enfin, la « guerre génocide » de 1939-1945, apocalypse raciale qui réalise les potentialités de l’eschatologie nazie.1,520/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002032389
NATIONS ET NATIONALISME DEPUIS 1780 - PROGRAMME, MYTHE, REALITEA l'heure de la remontée brutale de toutes les formes de " nationalités ", où les nouveaux Etats partent à la recherche de leur " sentiment national " et où les vieux Etats nations connaissent des flambées de nationalisme, on ne peut être que reconnaissant à Eric Hobsbawm de nous faire comprendre cette fin de siècle à la lumière de celle du siècle dernier. L'historien s'attache avant tout à cerner d'un regard neuf les tribulations du concept, étant entendu qu'elles ne relèvent pas du ciel des idées mais s'enracinent dans une multitude de " nationalismes " historiques, sociaux, locaux, où la part du mythe se noue inextricablement à celle des réalités, dans une histoire pleine de bruit, de fureur et de sang, mais dont l'apogée - c'est une des originalités du livre que de le soutenir - est peut-être déjà dépassé.620/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002030006
LA NATION DANS TOUS SES ETATS - LES IDENTITES NATIONALES EN MOUVEMENTInitialement publié en 2000, cet ouvrage défendait l'idée que la nation était une figure centrale de la modernité. Après l'éclatement de l'Union soviétique et de la Yougoslavie dans les années 1990, la décennie écoulée a confirmé cette hypothèse avec la montée des courants indépendantistes en Europe (Ecosse, Flandre...) et la persistance dans le reste du monde de revendications nationalistes (Kurdistan, Tibet...). Vingt-cinq nouveaux Etats ont vu le jour au cours des vingt dernières années, signe éloquent de la vitalité du principe d'autodétermination. Une double perspective guide la réflexion d'Alain Dieclzhoff: comprendre les ressorts cachés (sociaux, culturels) des dynamiques identitaires, du Kosovo à la Catalogne, de la Flandre à la Corse; s'interroger sur la manière dont les sociétés peuvent répondre au défi du pluralisme national. Car aujourd'hui ni le libéralisme, ni le républicanisme, ni le multiculturalisme ne sont à la hauteur des enjeux. Seule la construction d'Etats démocratiques multinationaux serait à même de prévenir l'exacerbation des tentations sécessionnistes.500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002029995