Pratique ordinaire de la cohabitation, adoption du quinquennat : ces dernières années, la Ve République a été profondément modifiée de l'intérieur. Au détriment de la fonction présidentielle ?L'histoire nous apprend, depuis 1848 et la brève présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, que le statut de chef de l'État et sa marge de manoeuvre vis-à-vis de l'Assemblée, des ministres, de l'opinion, n'ont jamais connu de définition figée. Tout a été, à chaque fois, affaire de personne, de tempérament, de circonstances. Adolphe Thiers prenant le risque de la guerre civile, Félix Faure se rangeant du côté de l'état-major lors de l'affaire Dreyfus, Raymond Poincaré, patriote lorrain, ne redoutant pas l'affrontement avec l'Allemagne, Albert Lebrun cédant en 1940 aux injonctions de Pierre Laval, René Couty choisissant en 1958 de faire appel à Charles de Gaulle... Autant de cas d'école qui conduisent à réviser l'idée reçue d'un hôte de l'Élysée tout juste bon à inaugurer les cérémonies officielles.Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac ont tour à tour assumé l'héritage gaullien d'un chef de l'État fort, d'un contact direct avec le peuple. Qu'en reste-t-il aujourd'hui, alors que l'instauration d'une VIe République est de plus en plus souvent évoquée ?Serge Berstein, spécialiste de l'histoire politique du XXe siècle, qu'il enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris, analyse ici de façon magistrale, à travers 22 itinéraires singuliers, la manière dont s'est peu à peu construite et définie l'institution la plus monarchique de la République. À la recherche d'une tête pour la République (1848-1879). Le temps des chrysanthèmes ? (1879-1958). La monarchie républicaine (depuis 1958).
LES CROISADES VUES PAR LES ARABES 阿拉伯人眼中的十字軍東征"Chaque fois que nous évoquons les croisades, c'est à travers les récits des croisés. Mais il y a aussi ceux qui ont été envahis par les croisés. Mais il y a aussi ceux qui ont été envahis par les croisés, et qui étaient les habitants de ces territoires. Justement, Amin Maalouf publie chez Jean-Claude Lattès Les croisades vues par les arabes. Voilà l'autre bout de la lorgnette ! Il faut bien constater que les versions orientales et occidentales ne coïncident guère. Nous avons, nous, écrit notre propre vision ; pendant ce temps, ils ont écrit la leur. C'est pourquoi cette nouvelle histoire des croisades ne ressemble à aucune autre". Alain Decaux de L'Académie française. France Inter.
"Un ouvrage remarquable qui complète plus qu'il ne contredis celui de René Grousset". Eugène Mannoni. Le Point.
"Amin Maalouf a écrit une histoire attachante, agréable à lire, qui constitue une image renversée de ces contes de fées que sont pour nous les croisades". The New Yorker.
"Les croisades vues par les Arabes nous offres une perspective inhabituelle de la confrontation entre l'Europe occidentale chrétienne et le Moyen-Orient musulman". The Economist. Londres.
Amin Maalouf est l'auteur de Léon l'Africain. Les croisades vues par les Arabes, publié pour la première fois en 1983, est désormais un classique, traduit en plusieurs langues.500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401300850001
10 IDEES RECUES SUR LE MOYEN AGELe Moyen Âge a mauvaise réputation. Ne dit-on pas « moyenâgeux » pour qualifier une situation brutale ? Mal connu, on l’assimile à l’obscurantisme, la barbarie ou l’appauvrissement.
L’historien Martin Aurell prend la hallebarde pour voler au secours de ce pauvre Moyen Âge. Il démonte dix poncifs avec son érudition accessible. Le fanatisme, la haine des femmes, l’inculture, la violence... Il apparaît qu’à bien des aspects, le Moyen Âge n’a rien à envier à d’autres périodes, et qu’il est parfois plus moderne que notre XXIe siècle !
« Dans un essai revigorant et salutaire, il enfile la robe de l’avocat et démonte avec érudition et simplicité tous les poncifs véhiculés depuis la Renaissance. » Le Figaro Magazine1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270850001