Le photographe français Henri Cartier-Bressonn (1908-2004) est l'un des grands artistes du XXe siècle. Il est l'inventeur d'un style -""l'instant décisif"" -, mélange de vie débordante et de géométrie maîtrisée. Au début des années 1930, Henri Cartier-Bresson rapporte de ses voyages des instantanés surréalistes qui forgent sa légende. Après-guerre, il fonde l'agence Magnum et devient photojournaliste. Durant plus de cinquante ans, le journal Le Monde constitue ""un instrument de travail indispensable"" dont il se nourrit pour créer une œuvre sans égale. De son côté, Le Monde a plus écrit en cinquante ans sur Cartier-Bresson que sur Picasso ou sur Matisse. Cet ouvrage dévoile et analyse les liens noués entre un photographe de référence et un journal de référence, avec pour point d'orgue le reportage photographique que le maître a réalisé, en 1985, sur Le Monde. Ce fut son dernier. Les soixante-six principaux articles consacrés à Cartier-Bresson dans Le Monde, de 1955 à 2006, sont publiés dans cet ouvrage. De longs entretiens permettent de retrouver la voix forte d'Henri Cartier-Bresson - années de formation, influences, convictions esthétiques, coups de sang. Des textes critiques rendent compte de ses expositions et de ses livres. Des enquêtes mettent à jour les débats autour d'une œuvre qui oscille entre art et journalisme. L'ensemble des articles montre comment s'est forgée la statue culturelle de l'artiste. Quinze auteurs ont écrit sur Henri Cartier-Bresson, dont Michel Guerrin, qui raconte dans une longue introduction qui sont ces rédacteurs, leurs liens avec le photographe, le contexte de ces publications. L'histoire de Cartier-Bresson dans Le Monde résonne alors avec une autre histoire comment un journal réputé sans images a été le relais sans égal du développement de la photographie en France et à l'étranger. _x000d_
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GUILLAUME APOLLINAIRE, LE FLANEUR DE PARISGrand amoureux de Paris, Guillaume Apollinaire trouva dans la capitale une source d'inspiration en même temps qu'un esprit nouveau libérant la poésie de ses contraintes. Zigzagant dans sa vie comme dans ses vers, il collectionna sans relâche les faits divers, les histoires insolites et les rencontres inattendues, indispensables nourritures d'une œuvre volontairement hétérogène et discontinue mêlant le réel et l'imaginaire.
De la Nouvelle Athènes au Quartier latin, de Montmartre à Saint-Germain-des-Prés, la ville devient sous sa plume un terrain de mots où l'imprévu se pare de lumière.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503080190002
SAINT GERMAIN DES PRES 100 PHOTOS DE LEGENDEQuelques notes de jazz et tant de souvenirs... La légende de Saint-Germain-des-Prés commence à s'écrire en 1940 quand Sartre et Beauvoir prennent leurs quartiers au Flore ; l'établissement dispose en effet d'un poêle en état de marche, avantage appréciable par temps d'occupation et de restrictions. Elle s'épanouit à la Libération, portée par une jeunesse turbulente qui a envie de s'amuser. La bohème de Saint-Germain des Prés passe sa vie au café et ses nuits au Tabou, habite à l'hôtel et vit de l'air du temps. L'aventure ne dure que quelques années, mais son écho fait le tour du monde. Il en flotte encore le parfum d'insouciance et de liberté dans l'album de famille du quartier réalisé par les plus grands photographes.
The legend of Saint-Germain-des-Prés was created in 1940 by Sartre and Beauvoir themselves, when war-time restrictions made it difficult to keep warm. The bohemian folk of Saint-Germain-des-Prés spent their days at the café and their nights at Le Tabou, the iconic basement of a modest bistro on Rue Dauphine. The adventure only lasted a few years but its echo traveled around the world. The scent of frivolity and freedom still linger in this neighborhood's family album shot by the greatest photographers.820/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503080190001
JOHN CARPENTER1978, Halloween. À moins de trente ans, John Carpenter invente le croque-mitaine le plus glaçant de tous les temps. Ce carton planétaire le propulse dans la cour des grands. S'ensuit une pelletée de chefs-d'oeuvre, tout genre confondu : biopic musical du "King" Presley (Le Roman d'Elvis), dystopie sur une Amérique fascisée (New York 1997), horreur paranoïaque en Antarctique (The Thing), comédie de kung-fu à San Francisco (Jack Burton), western de suceurs de sang (Vampires). Si le public l'a parfois boudé, son empreinte sur le cinéma est indélébile. Réalisateur, scénariste, compositeur, Carpenter sait tout faire, avec une radicalité et une indépendance d'esprit qui lui porteront préjudice autant qu'elles lui vaudront le respect, voire la dévotion. Retour sur la carrière du pirate à la tignasse blanche, qui a pulvérisé les artifices du rêve américain.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501160190001
SOUS-SOLL'ensemble photographique Sous-sol 1 / Sous-sol 2 / Sous-sol 3 dévoile un pan méconnu de la vie du quartier d'affaires de La Défense. Plutôt que le spectacle de ses tours de bureaux, à l'architecture conquérante et étincelante, Margaret Dearing dépeint son envers invisible en s'aventurant sous la surface de la grande esplanade, cette vaste dalle de béton construite à partir de la fin des années 1960. En quarante-et-un clichés, Margaret Dearing explore ces espaces du dessous, qui n'ont d'autres fonctions que de service : faire circuler les personnes, les flux et les objets, stocker les véhicules, connecter les réseaux de transport entre eux et au quartier, permettre l'entretien des locaux, la livraison des marchandises, le fonctionnement des équipements techniques. Si le paysage aérien de La Défense rime avec planification et mondialisation, efficacité et fluidité, lumière et transparence, ces valeurs s'inversent diamétralement dans sa part souterraine : séparation des flux et des publics, stratification des sols, parcours labyrinthiques, zones obscures, matériaux mats aux couleurs sourdes. Cols blancs et cols bleus s'y croisent sans se rencontrer, ignorant les silhouettes plus précaires qui tentent de survivre dans les interstices de ce mille-feuille de béton. Deuxième titre de la collection " Point visuel ", ce recueil photographique restitue sous forme de livre les images créées à l'occasion de la commande " Flux, une société en mouvement " du Centre national des arts plastiques, en 2018-2019. Il est accompagné d'un essai original de la critique d'art Marion Delage de Luget : " Des tréfonds - et de ceux qui en font usage ".1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501090190003