Louise Morvan. Profession : Détective privé. La " Reine Louise " abandonne son QG de la Cité des Sciences et les demis de Pépé Maurice - le patron du Clairon des copains - pour le pays du Soleil Levant. L'évêque Chevry-Toscan a fait appel à ses services car son neveu fait des siennes. La jeune femme mettra quelque temps à se relever de son dérapage sur Tokyo, qu'elle découvre ivre de chaleur et de pluie. À apprivoiser la ville moderne et son métro tentaculaire, à mesurer l'emprise de la tradition comme celle de la pègre, présentes partout, dans les jardins le jour, comme dans les clubs branchés la nuit. L'assassinat d'Ève Steiner, son interprète, provoquera l'électrochoc qui lui fera comprendre qu'elle est manipulée : Baka !, idiote ! Mais qu'est-ce qui relie Yuki Mukoda, l'antiquaire, Boss Gonzo, le yakusa, Jiro Yamashita, l'homme politique désabusé et le jeune métis Nikko Thomson ? Baka !, premier livre publié de Dominique Sylvain, constituait l'acte de naissance de Louise Morvan, un de ses personnages fétiches. Douze années et dix romans plus tard, l'auteur a eu envie de récrire son livre à la lumière de la connivence qu'elle a acquise avec le Japon, où elle vit depuis de nombreuses années. En 2005, son roman Passage du Désir recevait le Prix des lectrices ELLE policier. En même temps que cette nouvelle édition de Baka !, paraît L'Absence de l'ogre toujours aux Éditions Viviane Hamy.
Le neveu de l'évêque Chevry-Toscan y fait des siennes. Dérapage sur Tokyo : moderne, traditionnelle, dangereuse, inconnue, qui déploie son métro dans son sous-sol de ville géante, grouillante, ivre de chaleur et de pluie. Pourquoi retrouve-t-on une jeune Allemande assassinée dans la chambre que Louise occupe dans un temple du quartier de Meguro ? Tokyo de jour, avec ses jardins et ses galeries, Tokyo de nuit avec ses boîtes branchées, ses mystères et sa pègre cosmopolite. Baka ! Idiote ! --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
LE PASSE-PARTOUTLa résidence K, édifice de brique rouge abritant des femmes célibataires, apparaît aux habitants de Tokyo comme une demeure tranquille pour dames respectables. Lorsque le passe-partout qui permet de pénétrer dans les cent cinquante chambres de l'immeuble disparaît de la loge de la gardienne, les locataires retiennent leur souffle. Car la clé n'ouvre pas seulement les portes, elle donne aussi accès aux secrets les plus intimes des résidentes. Certaines d'entre elles ont tout intérêt à brouiller les pistes...470/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002058665
AUX PORTES DE L'ETERNITE - SIECLE 31961. Les Allemands de l’Est ferment l’accès à Berlin-Ouest. La tension entre États-Unis et Union soviétique s’exacerbe. Le monde se scinde en deux blocs. Confrontées à toutes les tragédies de la fin du xxe siècle, plusieurs familles – polonaise, russe, allemande, américaine et anglaise – sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. Chacun de leurs membres devra se battre et participera, à sa manière, à la formidable révolution en marche. Tout à la fois saga historique, roman d’espionnage, histoire d’amour et thriller politique, Aux portes de l’éternité clôt la fresque magistrale de la trilogie du Siècle, après La Chute des géants et L’Hiver du monde.
Ken Follett obéit autant à la véracité historique qu’aux lois du suspense romanesque. Impressionnant. Macha Séry, Le Monde des livres.
Un récit haletant, dense et complexe. Un pavé qui se lit d’une traite. Nina Sorel, Historia.1,370/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002058646
TOUT LE MONDE AIME CLARAClara voit au-delà des apparences. Ceux qui la connaissent la redoutent autant qu'ils l'admirent. Car elle ne prédit pas seulement l'avenir, elle l'éveille.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002058520
PATRONYMEAttendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ? C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie. Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057899