LA CAUSE DES ADOLESCENTS RESPECTER LEUR LIBERTE ET LEURS DIFFERENCES
LA CAUSE DES ADOLESCENTS RESPECTER LEUR LIBERTE ET LEURS DIFFERENCES
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La méthode Dolto dans toute sa perfection, la suite logique de La cause des enfants.
C'est le 6 novembre 1908 que naît Françoise Dolto, petite dernière d'une fratrie de 7 enfants. Elle fait ses études au cours Malatret, à Paris, puis au Lycée Molière où elle suit une terminale section philosophie. Elle décide ensuite de s'orienter vers des études d'infirmière et obtient son diplôme le 16 juin 1930. Mais elle ne compte pas s'arrêter là. Intéressée par la médecine en général et la pédiatrie en particulier, elle commence des études de médecine qui seront pour elle l'occasion enrichissante de rencontrer Edouard Pichon, qui deviendra son maître et son guide. Parallèlement elle fait la connaissance de Sophie Morgenstern passionnée par les dessins d'enfants, et qui sensibilisera Françoise Dolto à l'univers riche de ces derniers et à leur utilisation en thérapie d'enfants.
C'est en 1934 qu'elle débute une Analyse avec René Laforgue, analyse qui fut son premier pas décisif dans son chemin de thérapeute. Elle rencontre Jacques Lacan, grand psychanalyste du moment, dans le cadre de la Société Psychanalytique de Paris, et nouera avec lui des liens d'amitiés et d'échanges théoriques. Elle termine ses études de médecine par une thèse: Psychanalyse et pédiatrie qui marque définitivement son orientation pour l'enfance. Elle ouvre rapidement un cabinet, effectue ses premières consultations et épouse en 1942 un médecin russe, Boris Dolto, dont elle aura 3 enfants.
Petit à petit, elle enrichit son expérience, multiplie ses interventions de formation auprès de publics divers allant des infirmières aux psychologues. Sa capacité à rentrer dans le monde de l'enfant et son indéniable faculté à expliquer les phénomènes et concepts psychologiques de manière simple et concrète, l'amèneront peu à peu sur la scène médiatique. Elle réalise des émissions radio grand public, et rédige des ouvrages pour sensibiliser les adultes au monde particulier de l'enfance. Elle décède à Paris le 25 août 1988, laissant derrière elle l'image d'une psychanalyste au contact formidable ou celle d'une thérapeute aux méthodes trop "magiques" pour être acceptables ! En tout cas, cette grande dame ne laisse personne indifférent et les réactions passionnées à son sujet sont la preuve que la psychanalyse s'est bien infiltrée dans la société...
QUARANTE VOLEURS EN CARENCE AFFECTIVE - BAGARRES ANIMALES ET GUERRES HUMAINES« Pendant les années de guerre, j’ai été privé de toute relation. Après la guerre, j’ai été placé dans une institution. Dans ce désert affectif, où la plupart des enfants s’éteignent, j’ai réussi à m’évader en découvrant les mondes animaux. Comme il n’y avait personne à rencontrer, je m’échappais par une déchirure du grillage pour aller parler au chien du voisin. Il m’accueillait avec joie quand je lui racontais mes malheurs. Ce chien m’a beaucoup aidé. Mes seules relations humaines, je les avais avec des bêtes. Est-ce la raison pour laquelle j’ai toujours pensé qu’en étudiant les animaux on pourrait mieux comprendre la condition humaine ? » B. C.
Les enfants en carence affective risquent de devenir des adultes violents. La parole humaine, source de créativité, engendre aussi l’horreur des guerres de croyance. Comparant les animaux et les hommes, convoquant une somme inégalée de connaissances et d’expériences cliniques, Boris Cyrulnik nous fait ressentir et comprendre la violence du monde et les racines de la guerre.
Poursuivant son exploration conjuguée de l’âme humaine et des mondes animaux, Boris Cyrulnik nous livre ici une œuvre magistrale, où l’on découvre un savant derrière le conteur et le sage. 1,290/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001948841
ILS N'EN SONT PAS MORTS ! REGARD D'UNE PSYCHOLOGUE SUR LA MALTRAITANCE INVISIBLE DES ENFANTS« Ils n'en sont pas morts ! »… et nous non plus d'ailleurs. Enfants, nous avons tous reçu des fessées, des gifles, des critiques, des humiliations, des punitions, des privations d'affection. Que ce soit à l'école ou à la maison, et parfois les deux. Et nous n'en sommes pas morts ! Vraiment ? En serions-nous si sûrs ? Et si une partie de nous, malgré tout, était vraiment morte ? Dans la plupart des situations l'enfant semble si bien s'adapter, mais ne serait-ce pas qu'une illusion ? Sonia Delahaigue, psychologue passionnée par le potentiel humain et la psychologie de l'Enfant, nous amène à découvrir ce qu'elle nomme « la maltraitance invisible ». Une maltraitance dont nous n'avons pas conscience mais qui entrave le bon développement de l'enfant et tue une part importante de son potentiel. Que vivent réellement les enfants au quotidien, dans l'intimité des foyers et au cœur de l'institution ? Comment ont-ils enduré ces dernières années particulièrement traumatisantes pour la société ? Et maintenant, comment se sentent-ils et comment peut-on les aider ? Dans cet ouvrage Sonia Delahaigue livre un diagnostic authentique sur les séquelles des maltraitances invisibles, après les avoir identifiées. Elle nous transmet aussi des clefs pour aider nos enfants à s'épanouir et à développer leur potentiel, tout en stimulant cet instinct animal protecteur qui ne demande qu'à se réveiller chez beaucoup de parents.770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001947331
JUNG ET LA GNOSEMédecin de l'âme et homme de culture, Carl Gustav Jung (1875-1961) s'est intéressé à la gnose dès les années 1910 alors qu'il effectuait des recherches sur les mythologies, mystères et croyances populaires. Son intuition lui disait que cette littérature étrange et difficile détenait un trésor d'images symboliques dont il lui fallait comprendre la signification. Peu après confronté à une crise intérieure (1913) dont il fit le récit dans Le Livre Rouge, Jung en vint à considérer les gnostiques comme les premiers explorateurs de l'inconscient, découvrant le monde des archétypes qui leur inspira leurs visions et leurs mythes. Comme les alchimistes plus tard, ces visionnaires l'ont souvent guidé dans l'élaboration de la psychologie analytique, " gnostique " en ce qu'elle restitue une plénitude de sens à la vie désorientée de l'homme contemporain. Jugées hérétiques par les premiers auteurs chrétiens, les gnoses dont l'origine est incertaine (Syrie, Iran, Judée ?) laissaient libre cours à l'imagination créatrice et avaient du salut une vision aussi proche des initiations antiques que du christianisme. Valorisant la découverte de soi à travers l'expérience personnelle du divin, leur enseignement ne pouvait laisser Jung indifférent. Fut-il lui même " gnostique " comme l'en accusèrent Martin Buber et certains théologiens chrétiens ? S'il le fut, c'est à sa manière : afin de répondre aux exigences spirituelles de son temps désireux de " savoir " plutôt que de croire.1,430/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939138
LA FATIGUE D'ETRE SOI - DEPRESSION ET SOCIETE?Fatigue, inhibition, insomnie, anxiété, indécision : la plupart des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne sont aujourd'hui assimilées à de la dépression. Pourquoi ce "succès" de la dépression ? Croisant l'histoire de la psychiatrie et celle des modes de vie, Alain Ehrenberg suggère que cette "maladie" est inhérente à une société où la norme n'est plus fondée sur la culpabilité et la discipline, mais sur la responsabilité et l'initiative ; elle est la contrepartie de l'énergie que chacun doit mobiliser pour devenir soi-même. Et si la dépression était surtout le révélateur des mutations de l'individu ?690/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939055