ACTE MANQUE PARANO AQUE(L').LE DELIRE DE SCHREBER,ENTR
ACTE MANQUE PARANO AQUE(L').LE DELIRE DE SCHREBER,ENTR
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1807220000783
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9782747541350
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Fruit de vingt années de recherche, ce livre offre une nouvelle lecture du délire de Daniel Paul Schreber (1842-1911), président de chambre à la cour d'appel de Dresde. Une analyse herméneutique et historique de ses Mémoires d'un névropathe (1903) à la lumière des quatre discours universitaires (Kant) révèle le rapport distordu entre le délire paranoïaque et le Savoir. Le concept théologique du meurtre d'âme appartient à la Grand sprache, la langue parlée par Dieu. L'histoire de ce concept, qui s'étend de Grégoire le Grand à Pierre Damien et de l'Inquisition (Ad extirpanda : 1252) à M. Luther et à Paul Johann von Feuerbach, est l'axe sémasiologique qui guidera notre interprétation. Le roman familial du sujet est reconstruit à la lumière de la célèbre théorie criminologique du Senatspräsident von Feuerbach (1832/1852) à propos du meurtre d'âme sur Kaspar Hauser par les jésuites (Seelemörder) et son identité comme le dernier margrave de Bade et dès lors, comme fils aîné de Stéphanie de Beauharnais. L'analyse du délire apocalyptique révèle des rapports étroits avec sa biographie et avec les grands thèmes politico-religieux de l'ère wilhelmienne, après lu chute de Bismarck en 1890. La théorie freudienne sur la psychose paranoïaque dans ses rapports avec l'homosexualité peut être approfondie dans ce cas par la signification du meurtre d'âme comme péché de sodomie dans le Livre de Gomorrhe de Pierre Damien en rapport avec les hallucinations accusatrices et avec le fantasme de l'abus sexuel par son père, le médecin DGM Schreber. Ce médecin et "jésuite" sadique est l'instigateur du meurtre d'âme, mais aussi le pivot du délire transsexuel. Telle est la logique du délire dont les Mémoires en tant que produit unique, constituent son " enfant spirituel ". Enfin, le transfert de Freud dans l'interprétation des Mémoires peut être démontré à partir de la Lettre ouverte au professeur Flechsig. L'élaboration ultime du meurtre d'âme comme un attentat sexuel par Flechsig au moyen de l'hypnose, est en réalité calquée sur une cause célèbre allemande en 1893, coïncident avec la cure de sommeil de Flechsig. La reconstruction du débat médico-légal en France et en Allemagne sur l'abus sexuel de l'hypnose dans une cure médicale révèle la position ambigüe de Freud au seuil de sa découverte psychanalytique. Ce débat fut inauguré en 1879 par son Maître parisien Paul Brouardeh qui est mentionné avec Flechsig dans les Mémoires du juriste paranoïaque.
Daniel Devreese (né en 1953), docteur en Psychologie clinique (KU Leuven) et boursier de la Fondation Alexander von Humboldt (Bonn) a publié le dossier personnel de Schreber (Schreber inédit, Seuil 1986) et des contributions sur ce cas dans le Psychoanalytic Review (1996), dans Schreber et la paranoïa (L'Harmattan 1996) et les Actes du Colloque de Cerisy (Schreber revisité, Leuven 1998).
CHANTS D'ADIEUAprès la disparition soudaine de son fils, mort d'un arrêt cardiaque provoqué par une maladie non diagnostiquée, Denise Riley s'adresse aux trois registres du chant, du récit et de la théorie pour questionner sous trois angles l'expérience du deuil parental. C'est d'abord, dans l'ensemble de poèmes « A Part Song » (extrait du recueil Say Something Back), qu'elle construit un chant polyphonique et brisé qui fait entendre le sens désormais incertain de son existence. Puis, dans la première partie de Time Lived, Without its Flow, elle fait le récit presque quotidien de ce deuil, nous faisant vivre autant la temporalité immobile qui le caractérise, confrontant le langage aux limites du dicible. Enfin, la seconde partie de Time Lived, Without its Flow tente de circonscrire et de penser, par les moyens de la théorie, cette expérience particulière du temps. Au final, un triptyque bouleversant sur le deuil, la douleur, l'absence et le sens de l'existence.
Traduit de l'anglais par Guillaume Condello770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501191920002
CE QUE MURMURENT LES ANIMAUX« Mourir, naître, revivre. Embrasser le cycle des saisons, naviguer avec les éléments. Passer de la domination à la coexistence, de l'abus à la résilience. Remettre en question les croyances limitantes de l'être humain, connecté malgré lui à tout, sauf à l'essentiel : à notre essence en tant qu'individu, à notre essence en tant qu'espèce, et à celle de nos colocataires à poils, à plumes ou à écailles, avec lesquels nous partageons une même grande maison. Ces quelques enseignements sont le fruit d'années passées et présentes aux côtés de ceux que l'on considère majoritairement comme des biens de compagnie ou de rente : les animaux. C'est en présence de Tawaki, Priya, Ondée, Devi, Maya, Elyan, Alaska, Meli ou encore Jahmane que j'apprends quotidiennement sur le fonctionnement de notre monde et sur notre juste place dans cet univers, que l'on porte autant qu'il nous porte, sans pouvoir le maîtriser. Que ces individus soient des chiens, des cochons, des vaches ou des moutons importe peu. Ce qui compte, c'est ce qu'ils ont à transmettre, en étant simplement qui ils sont. C'est à leurs côtés, aussi surprenant que cela puisse paraître, que j'ai réappris à être humaine et à redécouvrir mon espèce sous un oeil nouveau. »770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501191920001
UN MONDE SANS ENFANTSLa France a été le premier pays au monde à voir sa natalité baisser, et en 2024 le président parle de « réarmement démographique ». Partout, la fécondité chute de façon vertigineuse, deux tiers des pays du monde ne font plus assez d’enfants pour renouveler leur population. En 2100, y aura-t-il encore des enfants en Corée du Sud ? L’Italie est-elle vouée à disparaître ? On ne mesure ni la profondeur ni la rapidité de ce bouleversement, qui est peut-être le plus marquant de l’humanité.
Plutôt que de céder à la peur, cet ouvrage invite à prendre la mesure du choc à venir, et à se défier de ceux qui voudraient l’instrumentaliser.
Le monde entre en hiver démographique et celui-ci sera rude. Mais quel printemps suivra ?1,270/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501091920002
LE PATIENT CANNIBALENathalie von Zelowitz est psychologue en prison. Depuis dix ans, elle écoute les confessions d’un homme qui en a mangé un autre. Il s’appelle Bernard. Contrairement aux auteurs de crimes cannibales qui, le plus souvent, ont été jugés irresponsables, Bernard purge sa peine dans un centre pénitentiaire. C’est là, dans cet établissement qui abrite des détenus ingérables, que la psychologue écoute son patient. Au fil des séances, elle aborde à travers lui la notion de monstruosité. Elle partage aussi ses doutes, ses émotions, sa réflexion sur ce tabou ultime, l’anthropophagie. Et contre toute attente, Bernard nous apparaît par bien des aspects presque familier. Une plongée vertigineuse, personnelle et documentée aux sources du Mal.1,130/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501091920001