COCAINE, APHASIES : ETUDES DES TEXTES PREANALYTIQUES DE FREUD
COCAINE, APHASIES : ETUDES DES TEXTES PREANALYTIQUES DE FREUD
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1807220000404
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Les études de Freud sur la cocaïne, composées de plusieurs textes, sont peu connues. Elles sont cliniques et actuelles. Elles témoignent d'une finesse descriptive, des prémisses de la méthode freudienne, et apportent des éléments précieux sur l'histoire. Dans Les études sur les aphasies, Freud y délivre sa méthode : analyses des travaux antérieurs, critique argumentée, propositions personnelles. Les auteurs ont travaillé ces textes, les ont discutés à maintes reprises. Ils font part ici de leur lecture et proposent un document de travail qui met en évidence tant la richesse des contenus que la qualité de la réflexion épistémologique freudienne. Freud, encore neurologue, s'y révèle traditionaliste mais aussi original, personnel, inventif, curieux. dans une attitude de chercheur qui préfigure le raisonnement analytique.
Jean-Louis Chassaing, psychiatre. ancien praticien hospitalier (CHU Clermont-Ferrand) est psychanalyste, membre de l'Association lacanienne internationale, membre co-fondateur de la Fondation européenne pour la psychanalyse.
Freud et la coca : un «allotrion» bien plus qu'une erreur de jeunesse Pour une
analyse détaillée de cet «épisode» Jeun-Louis Chassaing Il s'agit ici d'un texte
retravaillé, texte qui a servi d'appui à une conférence donnée à l'Institucion
Psicho analitica Lazos, à La Plata, en Argentine, sous l'égide du Pr Rolando
Karothy, professeur de philosophie et de psychanalyse à l'université de cette
ville proche de Buenos Aires. Cette conférence fut l'occasion pour moi de
reprendre les divers textes établis et concernant les rapports de Freud et de la
cocaïne, travail qui avait été ébauché lors de la lecture chronologique des
écrits de Freud par l'École psychanalytique à Clermont-Ferrand. La conférence à
La Plata a eu lieu le 15 juin 2000. Présentation On connaît assez peu le travail
de Freud avec la cocaïne à la fin du XIXe siècle, on connaît peu les relations
que ce neurologue établit avec ce produit, non encore vraiment médicamenteux.
Il nous a semblé intéressant de voir comment Freud en était arrivé. d'une part à
se passionner pour ce produit, ce qu'il en attendait, d'autre part à
l'abandonner en indiquant que ces études-là avaient été pour lui un «allotrion»,
c'est-à- dire «une voie de garage» en quelque sorte, en tout cas un détournement,
une dérivation, un dérivatif, un dérivé par rapport à la voie principale de
recherches. Ces travaux commencent à être connus, discutés, décrits, mais on les
connaît surtout par quelques «clichés» associés le plus souvent à un registre
d'ordre moral, de jugement moral. Ceci n'est point pour nous étonner : qu'il
s'agisse de Freud ou de la psychanalyse dans son ensemble, nous avons toujours
en général affaire à des clichés «pour ou contre», même s'ils sont établis selon
des études épistémologiques «solides», par exemple celles de Karl Popper,
d'Adolph Grunbaum, ou encore plus récemment les joyeux camouflets de Sokal et
Bricmont. Mais, même pour ces études qui se veulent sérieuses et souvent
radicales, il est surprenant de constater de quelle manière la lecture de
l'oeuvre de Freud, de même que celle de Lacan, a pu être partielle et déformée,
ponctuelle...
ISBN-10
2749206685
作者 Auteur
CHASSAING/BERAUD/BEZ
出版社 Editeur
ERES
出版年份 Date de parution
2006
系列 Séries
LES DOSSIERS DU JFP : CLINIQUE, SCIENTIFIQUE & PSYCHANALYTIQUE
QUARANTE VOLEURS EN CARENCE AFFECTIVE - BAGARRES ANIMALES ET GUERRES HUMAINES« Pendant les années de guerre, j’ai été privé de toute relation. Après la guerre, j’ai été placé dans une institution. Dans ce désert affectif, où la plupart des enfants s’éteignent, j’ai réussi à m’évader en découvrant les mondes animaux. Comme il n’y avait personne à rencontrer, je m’échappais par une déchirure du grillage pour aller parler au chien du voisin. Il m’accueillait avec joie quand je lui racontais mes malheurs. Ce chien m’a beaucoup aidé. Mes seules relations humaines, je les avais avec des bêtes. Est-ce la raison pour laquelle j’ai toujours pensé qu’en étudiant les animaux on pourrait mieux comprendre la condition humaine ? » B. C.
Les enfants en carence affective risquent de devenir des adultes violents. La parole humaine, source de créativité, engendre aussi l’horreur des guerres de croyance. Comparant les animaux et les hommes, convoquant une somme inégalée de connaissances et d’expériences cliniques, Boris Cyrulnik nous fait ressentir et comprendre la violence du monde et les racines de la guerre.
Poursuivant son exploration conjuguée de l’âme humaine et des mondes animaux, Boris Cyrulnik nous livre ici une œuvre magistrale, où l’on découvre un savant derrière le conteur et le sage. 1,290/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001948841
ILS N'EN SONT PAS MORTS ! REGARD D'UNE PSYCHOLOGUE SUR LA MALTRAITANCE INVISIBLE DES ENFANTS« Ils n'en sont pas morts ! »… et nous non plus d'ailleurs. Enfants, nous avons tous reçu des fessées, des gifles, des critiques, des humiliations, des punitions, des privations d'affection. Que ce soit à l'école ou à la maison, et parfois les deux. Et nous n'en sommes pas morts ! Vraiment ? En serions-nous si sûrs ? Et si une partie de nous, malgré tout, était vraiment morte ? Dans la plupart des situations l'enfant semble si bien s'adapter, mais ne serait-ce pas qu'une illusion ? Sonia Delahaigue, psychologue passionnée par le potentiel humain et la psychologie de l'Enfant, nous amène à découvrir ce qu'elle nomme « la maltraitance invisible ». Une maltraitance dont nous n'avons pas conscience mais qui entrave le bon développement de l'enfant et tue une part importante de son potentiel. Que vivent réellement les enfants au quotidien, dans l'intimité des foyers et au cœur de l'institution ? Comment ont-ils enduré ces dernières années particulièrement traumatisantes pour la société ? Et maintenant, comment se sentent-ils et comment peut-on les aider ? Dans cet ouvrage Sonia Delahaigue livre un diagnostic authentique sur les séquelles des maltraitances invisibles, après les avoir identifiées. Elle nous transmet aussi des clefs pour aider nos enfants à s'épanouir et à développer leur potentiel, tout en stimulant cet instinct animal protecteur qui ne demande qu'à se réveiller chez beaucoup de parents.770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001947331
JUNG ET LA GNOSEMédecin de l'âme et homme de culture, Carl Gustav Jung (1875-1961) s'est intéressé à la gnose dès les années 1910 alors qu'il effectuait des recherches sur les mythologies, mystères et croyances populaires. Son intuition lui disait que cette littérature étrange et difficile détenait un trésor d'images symboliques dont il lui fallait comprendre la signification. Peu après confronté à une crise intérieure (1913) dont il fit le récit dans Le Livre Rouge, Jung en vint à considérer les gnostiques comme les premiers explorateurs de l'inconscient, découvrant le monde des archétypes qui leur inspira leurs visions et leurs mythes. Comme les alchimistes plus tard, ces visionnaires l'ont souvent guidé dans l'élaboration de la psychologie analytique, " gnostique " en ce qu'elle restitue une plénitude de sens à la vie désorientée de l'homme contemporain. Jugées hérétiques par les premiers auteurs chrétiens, les gnoses dont l'origine est incertaine (Syrie, Iran, Judée ?) laissaient libre cours à l'imagination créatrice et avaient du salut une vision aussi proche des initiations antiques que du christianisme. Valorisant la découverte de soi à travers l'expérience personnelle du divin, leur enseignement ne pouvait laisser Jung indifférent. Fut-il lui même " gnostique " comme l'en accusèrent Martin Buber et certains théologiens chrétiens ? S'il le fut, c'est à sa manière : afin de répondre aux exigences spirituelles de son temps désireux de " savoir " plutôt que de croire.1,430/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939138
LA FATIGUE D'ETRE SOI - DEPRESSION ET SOCIETE?Fatigue, inhibition, insomnie, anxiété, indécision : la plupart des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne sont aujourd'hui assimilées à de la dépression. Pourquoi ce "succès" de la dépression ? Croisant l'histoire de la psychiatrie et celle des modes de vie, Alain Ehrenberg suggère que cette "maladie" est inhérente à une société où la norme n'est plus fondée sur la culpabilité et la discipline, mais sur la responsabilité et l'initiative ; elle est la contrepartie de l'énergie que chacun doit mobiliser pour devenir soi-même. Et si la dépression était surtout le révélateur des mutations de l'individu ?690/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939055