Qui est Georges Perec ? C’est pour répondre à cette question que le traducteur anglais de La Vie mode d’emploi s’est mis en quête de celui qui est, pour beaucoup, l’écrivain le plus novateur de sa génération.
La biographie riche et élégante de David Bellos est la première étude aboutie de l’oeuvre diverse de Perec. Elle dresse le portrait d’une personnalité angoissée, drôle, formidablement douée, et qui en dépit de sa touchante modestie réussit à s’imposer comme l’un des romanciers européens les plus importants de ce siècle.
L’histoire commence dans une famille juive, en Pologne, avant la Première Guerre mondiale. Le commerce de la perle fine, la France sous l’Occupation, la Shoah, la grandeur et la décadence des intellectuels de l’après-guerre, les voyages en Yougoslavie, Tunisie, Italie, Australie, la guerre d’Algérie, les milieux de la neurophysiologie, de l’édition, de la radio, de la télévision et du cinéma tissent la toile de fond d’une vie marquée par les bouleversements de l’Histoire.
Georges Perec connut des débuts difficiles mais fascinants. Puis virent la gloire, avec Les Choses, et la rencontre étonnamment féconde avec l’OULIPO, l’Ouvroir de Littérature Potentielle. Son œuvre se place résolument en marge, ou plutôt en avance sur son temps.
Cette biographie, fruit de nombreuses années de recherches, véritable roman d’une vie consacrée à la réinvention de l’écriture, est tout à la fois chronique scrupuleuse, une interprétation sensible, un récit divertissant autant qu’émouvant.
David Bellos, né en 1945 en Angleterre, enseigne le français à l'université de Manchester. Auteur de nombreux articles sur les romanciers français du XIX è siècle, il est également le traducteur anglais de Georges Perec. Cette présente biographie repose sur des recherches menées en France, en Allemagne, en Australie, en Israel, en Tunisie et aux Etats-Unis.
Version française établie à partir de l'anglais par Françoise Cartano et l'auteur
MON SECRETCo-édition avec Le rayon blanc Victime d'inceste, Niki de Saint Phalle révèle un terrible secret enfoui pendant plusieurs décennies. Dans ce court récit écrit à la main, c'est la parole intime de l'une des plus grandes artistes plasticiennes du XXe siècle et « le cri désespéré de la petite fille » qui s'expriment. À l'âge de 64 ans, l'artiste entame ce texte rédigé sous forme de lettre adressée à sa fille Laura. Elle y raconte l'indicible avec des mots simples et poignants. Initialement publié aux éditions de la Différence en 1994. Le livre était introuvable. Cette nouvelle édition est donc très attendue. "J'ai écrit ce livre d'abord pour moi-même, pour tenter de me délivrer enfin de ce drame qui a joué un rôle si déterminant dans ma vie. Je suis une rescapée de la mort, j'avais besoin de laisser la petite fille en moi parler enfin. Mon texte est le cri désespéré de la petite fille." N.S.P.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312001864323
VINCENT VAN GOGH, LES DERNIERES LETTRES「我又回來工作了——但畫筆幾乎要從我手上掉落——你知道,我一直想要這麼做,目前也畫了三件大幅的作品。都是在混濁天空下,綿延無盡的麥田,我試圖毫無保留地表達悲傷與極度的孤獨。您很快就會明白——我希望盡快將它們帶到巴黎給您——我相信這些作品能傳達我無法用文字表達的、那些我在鄉村裡看見的有益身心的東西。」
« Là – revenu ici je me suis remis au travail – le pinceau pourtant me tombant presque des mains et – sachant bien ce que je voulais j’ai encore depuis peint trois grandes toiles. Ce sont d’immenses étendues de blés sous des ciels troublés et je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême. Vous verrez cela j’espère sous peu – car j’espère vous les apporter à Paris le plus tôt possible puisque je croirais presque que ces toiles vous diront ce que je ne sais dire en paroles, ce que je vois de sain et de fortifi ant dans la campagne. » Ouvrage en coédition avec le Musée d'Orsay830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2310121114001
LE JOURNAL D'ANNE FRANK (NOUVELLE EDITION)Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans «l’Annexe» de l’immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.